Savourez les fêtes en préservant votre santé

Les fêtes de fin d’année approchent, et avec elles, la promesse de moments chaleureux et de délicieux repas partagés avec vos proches. Cependant, vous pouvez profiter pleinement de ces instants tout en prenant soin de votre santé !  Voici un guide complet pour vous aider à maintenir un équilibre nutritionnel pendant cette période festive, tout en savourant les plaisirs culinaires de Noël.

La « prétox » de Noël : préparez votre corps aux festivités

Avant de profiter des délices de fin d’année, il est intéressant de préparer son organisme. La « prétox » est une excellente façon de soulager votre système digestif et de limiter l’impact des excès à venir.

Une semaine de repas légers

Environ une semaine avant Noël, adoptez une alimentation plus légère. Privilégiez les fruits et légumes de saison et orientez-vous vers les protéines végétales, les céréales complètes et les aliments riches en fibres. Ces choix permettront à votre corps de se préparer en douceur aux festins à venir.
En parallèle, réduisez votre consommation d’aliments qui vous demandent beaucoup d’énergie pour digérer. Cela inclut notamment les sucres raffinés, les graisses saturées ou les produits laitiers en excès. Il est également recommandé de limiter les protéines animales et les aliments contenant du gluten. Cette approche permettra à votre système digestif de se reposer et d’être prêt pour les repas plus copieux à venir.

Hydratation et détox naturelle

Avant les fêtes, augmentez votre consommation d’eau et de boissons détoxifiantes. L’eau citronnée est recommandée pour commencer la journée, car elle aide à stimuler le système digestif et à éliminer les toxines.
Pendant ces périodes, vous pouvez aussi vous tourner vers les tisanes aux plantes comme le thym, le romarin ou la menthe qui sont bénéfiques pour la digestion.
Enfin, le thé vert est particulièrement recommandé pour ses propriétés antioxydantes et ses effets stimulants sur le métabolisme.
Ces boissons aideront votre corps à éliminer les toxines et à se préparer aux festins à venir, tout en vous maintenant bien hydraté.

Le jour J : ne culpabilisez pas

Les fêtes de fin d’année sont avant tout un moment de partage et de convivialité. Il est important de profiter pleinement de cette journée sans se priver. Veillez quand même à ne pas tomber dans l’excès en suivant des principes simples.

Faites-vous plaisir avec modération

Ne culpabilisez pas à l’idée de déguster les mets traditionnels de Noël. Accordez-vous le droit de savourer vos plats préférés, mais faites-le en pleine conscience.
Mangez lentement pour apprécier chaque bouchée et restez attentif à vos sensations de satiété. De cette manière, vous profiterez complètement du repas tout en évitant les excès.
N’oubliez pas, concentrez-vous sur les aliments que vous aimez vraiment !
Si le foie gras ne vous enchante pas particulièrement, ne vous sentez pas obligé d’en manger juste pour l’occasion.

Équilibrez votre assiette

Même lors du repas de Noël, vous pouvez conserver un certain équilibre. Commencez par les légumes afin de vous rassasier sainement. Les légumes de saison comme les choux de Bruxelles, les haricots verts ou les courges d’hiver ne sont pas à négliger. En plus d’être gouteux ils sont aussi riches en fibres et en nutriment.
Dirigez-vous ensuite pour des protéines maigres comme la dinde ou le poisson. Ces options sont généralement moins caloriques que les viandes rouges et apportent des protéines de qualité.
Limitez votre consommation des sauces ou des accompagnements caloriques et savourez les desserts en petites portions.
Avec ces actions, vous pourrez, à coup sûr, goûter à tout sans pour autant surcharger votre organisme.

Des alternatives saines pour un menu de Noël équilibré

Saviez-vous qu’il était possible de préparer un repas de fête à la fois gourmand et équilibré.
Voici quelques idées pour alléger votre menu sans pour autant sacrifier le goût.

Entrées légères et savoureuses

Pour commencer le repas, optez pour des entrées légères et savoureuses. Un velouté de potimarron aux épices de Noël est tout à fait de saison et il vous apportera son lot de vitamines. Pour les amateurs de fruits de mer, un carpaccio de Saint-Jacques aux agrumes est à la fois raffiné et peu calorique.

Plats principaux revisités

Les plats principaux peuvent être revisités, rien ne vous empêche de mêler tradition et légèreté. Une dinde farcie aux marrons et aux herbes reste un classique. Mais que diriez-vous d’un pavé de saumon en croûte d’amandes comme alternative plus légère, mais tout aussi festive.

Accompagnements originaux

Ne négligez pas les accompagnements ! Ils permettent d’introduire des options plus saines dans ces repas de fêtes. Une purée de patates douces au lait d’amande apporte une touche de douceur et d’originalité. Ou encore une poêlée de légumes d’hiver rôtis au miel qui combine produits de saisons et nutriments essentiels. 

Desserts gourmands et allégés

Les desserts peuvent, eux aussi, être revisités pour plus de légèreté. Une bûche légère aux fruits rouges et au fromage blanc satisfera les papilles de vos convives sans alourdir leur estomac. Pour les amateurs de chocolat, une mousse au chocolat noir à l’eau de pois chiches permet de réduire les matières grasses tout en conservant une texture onctueuse.

Nos astuces pour limiter les excès pendant les fêtes

Gérez les tentations

Pour éviter le grignotage intempestif, rangez les sucreries hors de votre vue. Sortez les gâteaux uniquement durant une période déterminée comme lors du café. Cela vous évitera de piocher machinalement dans les boîtes à votre disposition.

Privilégiez le fait-maison

Les produits industriels contiennent souvent plus de sucre et de graisses que nécessaire. En préparant vos propres gâteaux et plats, vous contrôlez ainsi les ingrédients que vous y mettez.
Par la même occasion, vous pouvez réduire les quantités de sucre et de matières grasses tout en conservant le goût et le plaisir.

Attention aux boissons

Les boissons sont source de calories cachées ! Alors, nous vous conseillons de préparer votre propre vin chaud en réduisant la quantité de sucre. Et n’oubliez pas d’alterner les boissons alcoolisées avec de l’eau pour rester hydraté et limiter la consommation d’alcool. 

Soyez conscient de ce que vous mangez

Prenez le temps de savourer chaque bouchée. Mâchez lentement et, lorsque cela est possible, faites des pauses entre les plats. Cela vous permettra de mieux apprécier les aliments et d’être plus à l’écoute de votre sensation de satiété.

Revenir à l’équilibre après les fêtes

Repas légers et détox

Après les festivités, il est temps de revenir progressivement à une alimentation équilibrée. Privilégiez les soupes et les bouillons de légumes, riches en nutriments et faciles à digérer. Optez pour des cuissons légères comme la vapeur ou le four. Ne limitez pas votre consommation de fruits et légumes de saison pour faire le plein de vitamines et de fibres !

Hydratation et élimination

Buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour et buvez des tisanes drainantes pour aider votre corps à éliminer toutes les toxines.
Consommez des aliments diurétiques comme le concombre, le céleri ou l’ananas pour favoriser l’élimination de ces toxines.

Ne mettez pas l’activité physique de côté

Ne négligez pas l’exercice physique, même pendant les fêtes !
Une simple balade digestive après le repas aide à la digestion et peut brûler jusqu’à 300 kcal.
Ne laissez pas tomber votre routine sportive habituelle durant les fêtes pour ne pas perdre votre forme et votre énergie.

En conclusion, vous pouvez pleinement profiter des fêtes de Noël tout en préservant sa santé.
En adoptant quelques réflexes simples avant, pendant et après les festivités. Vous pourrez ainsi savourer les délices de Noël sans culpabiliser ! N’oubliez pas que l’essentiel est de partager des moments conviviaux avec vos proches, et qu’un écart ponctuel n’aura pas d’impact significatif sur votre santé à long terme.

Joyeuses fêtes et bon appétit !

L’édition 2024 des Mulhousiennes, organisée à Mulhouse, a été marquée par une vague de solidarité sans précédent. Avec plus de 9 000 participants réunis, cette course emblématique a permis de soutenir la lutte contre le cancer en finançant des actions de recherches et de prévention.

Une mobilisation record et des résultats impressionnants

La course des Mulhousiennes a rassemblé des milliers de participants venant de toute l’Alsace, et bien au-delà !
Au programme ? Un week-end placé sous le signe de la solidarité et de la prévention. Ce succès a été possible grâce aux nombreux partenaires locaux, dont MUTA Santé, qui s’engage tout au long de l’année, pour la santé et la prévention.
Mais au-delà des chiffres, c’est surtout la sensibilisation à l’importance du dépistage précoce et de la prévention qui est au cœur de cet événement.

La prévention du cancer du sein : une priorité

Chaque année, cette course alsacienne rappelle l’importance de la prévention dans la lutte contre le cancer du sein. L’activité physique, comme celle pratiquée lors de la course, est l’un des facteurs qui contribuent à en réduire les risques. Ce fut l’occasion de rappeler que le dépistage régulier, notamment après 50 ans, est crucial pour mieux détecter ce cancer et augmenter les chances de guérison.

MUTA SANTÉ : un acteur engagé pour la santé et la solidarité

MUTA SANTÉ, en tant que mutuelle santé locale et acteur de la protection sociale en Alsace, nous sommes engagés depuis plusieurs années aux côtés des Mulhousiennes. Présents avec un stand tout au long du week-end, nos collaborateurs se sont également illustrés en participant activement à la course, incarnant ainsi les valeurs de solidarité et d’engagement pour la santé.

Au-delà de notre participation, nous soutenons un grand nombre d’actions de prévention. En tant que mutuelle, nous accompagnons nos adhérents, notamment les travailleurs transfrontaliers et retraités, dans leur parcours de santé.

Un ancrage local fort et des valeurs partagées

Les Mulhousiennes sont bien plus qu’une simple course. Elles représentent une dynamique locale, où chaque partenaire et participant devient acteur de la lutte contre le cancer. Les organisateurs ont su créer un événement où sport et solidarité se rejoignent pour une cause de santé publique.
L’implication des entreprises et des institutions locales, telles que MUTA SANTÉ, renforce ce lien entre le territoire, la santé et l’engagement solidaire.

Un grand merci à tous les participants, partenaires et bénévoles qui ont fait de cette édition un véritable succès !
Grâce à l’implication de toutes et tous, la lutte contre le cancer avance.

En tant que partenaire, MUTA SANTÉ est fière d’avoir contribué à cette réussite et continuera à soutenir les actions de prévention locales alsaciennes.

Avec l’arrivée des températures fraîches, la saison des rhumes et infections respiratoires est à nos portes. Cette période de l’année est particulièrement critique pour les personnes fragiles ou souffrant de maladies respiratoires comme la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). La vaccination contre la grippe et le pneumocoque joue un rôle essentiel pour se prémunir de complications graves. En tant que mutuelle santé alsacienne, nous encourageons vivement nos adhérents à se protéger en facilitant l’accès à ces vaccins, notamment à travers des remboursements adaptés et un accompagnement pour les plus vulnérables.

Pourquoi se faire vacciner contre la grippe ?

La grippe est une infection respiratoire aiguë causée par un virus très contagieux. Si elle guérit souvent spontanément chez les personnes en bonne santé, elle peut entraîner de graves complications chez les personnes à risque, notamment une surinfection bactérienne des poumons. Chaque année, le virus de la grippe évolue, rendant nécessaire une vaccination annuelle pour optimiser sa protection.

Chez les personnes souffrant de BPCO, la vaccination contre la grippe permet de prévenir les exacerbations, c’est-à-dire des poussées aiguës de la maladie qui peuvent aggraver l’état général du malade. C’est donc une barrière indispensable pour réduire le risque d’hospitalisation.

Le pneumocoque : un autre ennemi silencieux

Le pneumocoque est une bactérie présente dans les voies respiratoires. Bien que certaines personnes puissent en être porteuses sans tomber malades, cette bactérie peut entraîner des infections graves comme la pneumonie. Les infections à pneumocoque sont particulièrement dangereuses chez les personnes dont les poumons sont affaiblis, comme celles atteintes de BPCO.

Le vaccin contre le pneumocoque est recommandé pour prévenir des infections pulmonaires graves et des complications liées à celle-ci. La vaccination suit un protocole spécifique selon que vous ayez été vacciné ou non auparavant. Il vous est donc nécessaire de consulter votre médecin pour connaître la marche à suivre.

Une protection pour soi et pour les autres

Se faire vacciner contre la grippe et le pneumocoque ne protège pas seulement votre santé, mais également celle de votre entourage. En effet, en limitant la propagation des virus et des bactéries, vous contribuerez à protéger les personnes vulnérables qui vous entourent. Cela inclut vos proches, mais aussi vos collègues de travail ou encore le personnel soignant.

Le vaccin, un geste de prévention accessible

Vous n’êtes pas à jour sur vos vaccins ? Il n’est pas trop tard pour prendre rendez-vous chez votre médecin. Vous pouvez aussi vous faire vacciner dans un centre de vaccination ou par votre médecin du travail. Il est recommandé de faire un point annuel sur vos vaccinations pour être sûr d’être bien protégé contre les maladies saisonnières.

En plus, le vaccin contre la grippe est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour les personnes de plus de 65 ans et celles à risque. Un geste de prévention essentiel et sans coût supplémentaire !

En conclusion, la vaccination contre la grippe et le pneumocoque est un geste essentiel pour traverser l’automne en toute sérénité. Protégez-vous, parlez-en à votre médecin et faites de la prévention une priorité !

Les médecins sont en grève depuis décembre !

La médecine de ville et de proximité est le premier chainon du système de santé en France.

Maillon pourtant essentiel, les généralistes sont de moins en moins nombreux : ils vieillissent et prennent leur retraite.

Le taux de remplacement ne suit pas et les installations de nouveaux praticiens deviennent rares et ne suffisent pas à combler la hausse des besoins.

Il devient ainsi de plus en plus difficile de trouver un médecin, dans les déserts médicaux bien sûr, mais dans les grandes agglomérations également.

Les praticiens en activité voient leurs conditions de travail se dégrader, se retrouvent submergés et ne peuvent plus accueillir de nouveaux patients.

Las de cette situation et alors que les négociations conventionnelles entamées entre les syndicats nationaux de médecins et la Caisse nationale d’Assurance maladie sont au point mort, les médecins s’organisent et sont en grève depuis le mois de décembre.

Manifestations, fermeture de cabinets, grève du reporting administratif auprès de l’Assurance Maladie et des Agences Régionales de Santé…

Les patients sont les premiers à subir ce mouvement, largement suivi (70 % des généralistes y ont participé) et fortement médiatisé.

Quelles sont leurs revendications ?

Le mal-être semble généralisé et les revendications portent globalement sur les conditions de travail de la profession qui poussent les médecins à devoir assurer de plus en plus de consultations, de plus en plus de tâches administratives, rendant difficile une prise en charge optimale des patients.

Plus marquante, la revendication la plus médiatisée depuis décembre dernier est l’augmentation du tarif de convention de la consultation. Le passage de celle-ci de 25 € à 50 € peut paraître excessif et à donner lieu à de nombreux débats du côté des patients (qui seraient in fine les financeurs).

Pour les médecins, la consultation à 50 €, prise en charge par la Sécurité sociale et les complémentaires santé, permettrait notamment le recrutement de personnel qui gèrerait la prise de rendez-vous, mais aussi l’administratif. Cela permettrait aux médecins d’améliorer le suivi médical de leurs patients (mieux et davantage).

A moins d’un mois de la date butoir des négociations, l’Assurance maladie a proposé d’augmenter le tarif de base de la consultation médicale de 25 à 26,50 €.

Concrètement, cette hausse de 6% (valable pour les cinq années à venir) serait bien en deçà du niveau actuel et déjà annoncé de l’inflation.

Les syndicats de médecins, considérant cette proposition comme « une provocation », ont annoncé une nouvelle journée de grève qui se tiendra le 14 février.

C’est ce même jour que le Sénat examinera la proposition de loi Rist. Celle-ci prévoit notamment un accès direct des patients à certains professionnels de santé (infirmiers en pratique avancée, kinés, orthophonistes), sans passer par leur médecin traitant, tout en étant remboursés.

Un texte contre lequel les syndicats de médecins sont aussi vent debout.

Le mouvement ne semble pour l’instant pas s’essouffler et d’autres fermetures temporaires de cabinets sont à craindre !

La nécessité d’avoir une mutuelle