Les Mulhousiennes 2025
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Boîtes oubliées dans l’armoire à pharmacie, sirops entamés, comprimés qu’on n’a pas terminés. Que faire de ces médicaments qui ne servent plus ou qui sont périmés ?
Les jeter à la poubelle ? Surtout pas.
Les laisser traîner ? Encore moins. Rapporter ses médicaments à la pharmacie est le seul geste à la fois utile, sécurisé et responsable. C’est bon pour votre santé, celle de vos proches, et pour l’environnement. Dans cet article, on vous explique que faire, comment trier, pourquoi c’est important, et ce que deviennent vos médicaments une fois déposés.
Simple, pratique, et à la portée de tous.
Pas besoin de chercher un point de collecte spécifique ou un service compliqué : toutes les pharmacies en France ont l’obligation légale de reprendre gratuitement vos médicaments périmés ou non utilisés (appelés MNU).
Ce geste est essentiel, pour plusieurs raisons :
Il protège l’environnement, en évitant que des molécules actives ne polluent les sols, les rivières ou l’eau potable.

Ce système de reprise est organisé par Cyclamed, un éco-organisme agréé par l’État. Voici comment ça fonctionne :
Rapporter vos médicaments, c’est éviter un risque immédiat tout en faisant un geste utile pour la collectivité.
Avant de vous rendre à la pharmacie, un tri rapide mais rigoureux s’impose. L’objectif : rapporter ce qui doit l’être, jeter correctement ce qui ne relève pas de la filière, et faciliter le travail du pharmacien.
Vous pouvez déposer à la pharmacie tous les médicaments à usage humain, qu’ils soient :
👉 Le médicament doit être laissé dans son emballage primaire : blister, flacon, tube. Ne videz surtout rien dans l’évier ni la poubelle !


La filière Cyclamed ne prend pas en charge :
Ces produits suivent d’autres circuits de collecte (déchetterie, bac jaune, poubelle ménagère, etc.).
En résumé : conservez le contenant, éliminez le carton, et rapportez à la pharmacie uniquement les médicaments humains. Un petit tri à la maison, pour un geste propre et utile.

Elle garantit deux choses essentielles :
l’efficacité du traitement et la sécurité de son usage.
Passée cette date, les molécules actives peuvent se dégrader, parfois lentement, parfois de manière imprévisible.


Dans la majorité des cas, un médicament périmé devient simplement moins efficace. Il ne remplira plus correctement son rôle.
Mais certains produits, en particulier ceux dits à marge thérapeutique étroite (où un petit écart de dosage peut avoir un gros impact), peuvent devenir instables ou même toxiques. C’est le cas de certains :
Par précaution, il est toujours recommandé de ne pas consommer un médicament dont la date est dépassée, même “de peu”.
Autre point clé : certains médicaments ont une durée de conservation limitée après ouverture, bien plus courte que la date indiquée sur l’emballage.
Exemples :
Pensez à vérifier l’étiquette ou la notice, et si besoin, à noter la date d’ouverture sur le flacon.
Si vous hésitez sur l’état ou la validité d’un médicament, ne le consommez pas. Et ne le laissez pas traîner. Rapportez-le à votre pharmacie, qui saura quoi en faire.
Rapportez-le à votre pharmacie
On pourrait penser que jeter un vieux comprimé à la poubelle ou un fond de sirop dans l’évier est un geste anodin. Pourtant, ces gestes du quotidien ont des conséquences bien réelles — et souvent invisibles — sur notre santé et notre environnement.
Un médicament périmé ou inutilisé n’est pas un déchet comme un autre. Lorsqu’il est jeté dans une poubelle classique, il peut finir incinéré avec les ordures ménagère ou se retrouver accessible à d’autres personnes, parfois vulnérables. Des enfants, par exemple, qui fouillent dans une poubelle. Le risque d’intoxication ou de mésusage est réel.
Et quand un médicament est vidé dans les toilettes ou l’évier, il ne disparaît pas vraiment. Il rejoint le circuit des eaux usées. Le problème ? Nos stations d’épuration ne sont pas conçues pour éliminer les résidus médicamenteux. Ces molécules actives passent à travers les filtres et se retrouvent dans les rivières, les nappes phréatiques, voire l’eau potable à très faible dose. Un geste rapide, mais mal orienté, peut avoir un impact durable. Rapporter ses médicaments à la pharmacie, c’est éviter de déplacer le problème. C’est choisir une élimination propre, sécurisée et contrôlée.

Non. Depuis 2009, la redistribution humanitaire de médicaments rapportés par les particuliers est interdite en France. La raison est simple : il est impossible de garantir que les conditions de conservation ont été respectées. Par mesure de sécurité, seuls les médicaments neufs et tracés peuvent être donnés.
La collecte des médicaments non utilisés est une obligation pour toutes les pharmacies en France. Si un refus vous est opposé, vous pouvez rappeler poliment ce devoir légal. En cas de doute, contactez votre agence régionale de santé ou signalez-le à votre mutuelle ou à Cyclamed.
Ils ne sont pas pris en charge par Cyclamed. Ils doivent être rapportés chez le vétérinaire qui les a délivrés, ou déposés dans une déchèterie si cela est autorisé localement.
Oui, si vous ne les utilisez plus. Conserver des antibiotiques entamés ou non prescrits spécifiquement à nouveau usage favorise l’automédication et l’antibiorésistance. Il est préférable de les rapporter.
Le risque principal est une perte d’efficacité, mais certains produits peuvent devenir instables. En cas de doute ou de symptômes inhabituels, parlez-en à votre pharmacien ou à votre médecin.
Trier, rapporter, ne pas jeter : la bonne gestion des médicaments périmés ne demande que quelques minutes, mais elle protège beaucoup.
C’est un réflexe simple, gratuit, encadré et accessible à tous. Il réduit les risques d’accident, évite le gaspillage, et limite une pollution invisible, mais bien réelle. Chez MUTA SANTÉ, nous croyons que la prévention commence dans les gestes du quotidien. Et rapporter ses médicaments en pharmacie en fait pleinement partie.

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